Réunis lundi 14 Août à Kananga, les membres du mouvement rien sans les femmes ont haussé le ton contre les propos jugés injurieux et dénigrant tenus le weekend sur les réseaux sociaux à l’endroit d’Alexandre Tshiama, une candidate annoncée à la députation provinciale.
Dans une déclaration à la presse, les femmes du mouvement ‘’ MRSF’’ fondent leur argumentaire sur l’article 8 de la loi n°04/002 du 15 mars 2004 pour soutenir une candidate qui a quitté volontairement un des parti politiques installés à Kananga.
‘’Considérant que les propos désobligeant tenus à l’endroit de Madame Tshiama par Monsieur Jean Chrisostome Bilolo sont de nature à l’exposer au mépris public, foulant aux pieds le pacte signé par les hommes politiques acquis à la masculinité positive tout simplement parce qu’elle est femme ; condamnons avec la dernière énergie ces propos et l’attitude de dénigrement affichée à son endroit’’ Li-t-on dans cette déclaration.
Les membres de ce collectif avait accordé 48 heures à l’incriminé de retirer ses propos et présenter les excuses publiques auprès de la personne lésée ainsi qu’à toutes les femmes du Kasaï central.
‘’Exigeons au parti politique DTC à réserver des sanctions exemplaires à l’endroit de ce monsieur, faute de quoi, nous aurons à mobiliser toutes les femmes à s’ériger contre toutes les candidatures de son parti politique. Nous mettons en garde tous les autres hommes qui agiraient de la même manière à l’endroit des femmes au sein de leurs partis politiques’’ ajoute la déclaration lue par Nathalie Kambala point focal de ce mouvement au Kasaï Central.
En effet, Jean Chrisostome Bilolo avait à travers Facebook proféré des menaces et insultes à Alexandre Tshiama et ce, au lendemain de la démission de cette dernière au sein du parti politique DTC.
Quelques minutes après la déclaration du mouvement rien sans les femmes, Jean Chrisostome bilolo est revenu sur sa décision en demandant publique pardon à Alexandre Tshiama ainsi qu’à l’échantillon des femmes qui traient de cette question dans la salle des réunions de l’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral.
Par Bernard P