Question : Rodrigue Ramazani Bonjour!
Réponse : Bonjour Monsieur le journaliste
Question : Vous êtes porte-parole de Delly Sesanga, Président du parti ENVOL. Depuis dimanche 3 Décembre, Delly Sesanga a renoncé à ses ambitions de gérer la RDC, il s’est rallié au candidat Moïse Katumbi, est-ce un acte de lâcheté de votre leader face au billet de banque comme d’aucuns le pense ?
Réponse : Non ! Mais, ce sont les détracteurs de Delly Sesanga qui ne peuvent que voir les choses noires là où tout est blanc. L’opposition a enclenché une démarche depuis Pretoria où j’étais même pour arriver à la désignation d’un programme commun et d’un candidat commun de l’opposition. Nous savons que Mr Felix Tshisekedi ne pourra pas gagner les élections mais, il pourra profiter de la dispersion des voix de l’opposition pour valoriser sa tricherie ! Il est indéniable face à la souffrance de notre population et les conditions atroces que cette population est en train de vivre aujourd’hui et, ajouter à cela, l’instabilité sur le plan sécuritaire ; ne pas faire preuve d’un sursaut patriotique envie de trouver une alternative pour permettre à l’opposition de remporter ces élections, serait faire preuve d’une immaturité politique.
Question : Que devient le programme de la Refondation du Congo tant vanté par Delly Sesanga ?
Réponse : Ecouter Mr Bernard, déjà à Pretoria, nous nous étions mis d’accord sur les grandes lignes qui concernait le programme commun, Dieu merci ce programme est assis essentiellement sur la refondation du Congo, une vision portée par Delly Sesanga maintenant, il y avait des critères pour désigner un candidat commun et, le rapport était donné aux différents leaders politiques pour en discuter ici je parle de Mukwege, Matata, Sesanga et Katumbi, tous ont continué à discuter par téléphone parce que, jusqu’après Pretoria, c’était le début de la campagne électorale. Et, après discussions et réalités de terrain, il s’est observé que les élections aujourd’hui si l’opposition veut les remportées c’est derrière Moise Katumbi parce que, le président Katumbi a démontré qu’il avait plusieurs coups d’avance que les autres candidats de l’opposition. Pour sauver la patrie contre Tshisekedi qui prépare une fraude électorale, il fallait faire bloc derrière Moise Katumbi et, moi je crois que c’est une décision salutaire.
Question : En se ralliant à Moise Katumbi, Delly Sesanga a-t-il mis en avant plan ses propres intérêts ou ceux de la république pour laquelle il était à la quête d’une refondation ?
Réponse : C’est pour la cause du Congo-Kinshasa que Delly Sesanga s’est rallié au président Moise Katumbi. A ces jours, d’abord pour la région du Kasaï particulièrement à Kananga, Felix Tshisekedi n’a rien foutus, ses politiques publiques n’ont pas marchées, chutes Katende une véritable arnaque, la route de Kalamba-Mbuji, bien que l’argent est décaissé, cette route n’est toujours pas faite, je l’ai pratiquée au mois de juillet dernier, la situation sociale est chaotique le prix du méka de maïs ne fait galoper. Est-ce qu’il fallait que Delly Sesanga reste sur son égo personnel dans le souci d’espérer d’être deuxième ou troisième aux élections ? Alors que l’opposition a la possibilité de gagner ses élections et donner à la population une alternative.
Question : Des personnes appartenant à l’Union Sacrée de la Nation à Kananga chef-lieu du Kasaï Central, pensent que Delly Sesanga serait essoufflé sur le plan financier et que l’unique voie de sorti était de rejoindre le camp Katumbi, quelle est votre réaction ?
Réponse : C’est vraiment une connerie. Ecoutez, Delly Sesanga a commencé à faire sa tournée depuis le mois de janvier et il a sillonné dans 14 provinces et, on se préparait pour descendre à Kananga tout était prêt mais, face au danger que court la nation donc, Delly Sesanga a fait un sursaut, ça n’a rien à avoir avec un problème d’argent, je peux rassurer à nos compatriotes que Delly Sesanga financièrement est tranquille ! Il était prêt à faire sa campagne jusqu’au bout ! Nous le savons tous que la campagne électorale est bipolarisée, ça se joue entre Katumbi et Tshisekedi, allons-nous émietter la chance de l’opposition? nous disons non !
Ceux qui parlent de l’argent, monsieur le journaliste allez-y comprendre ! Vous savez, il y a des personnes qui mordaient le pouce et, aujourd’hui elles arrivent à vivre sous la climatisation, elles pensent que tout le monde vit à leur rythme. Elles sont arrivées à résoudre leurs équations personnelles mais, pas les équations de notre peuple.
Fin de l’interview
Monsieur Rodrigue Ramazani, je vous remercie.
Par: Bernard P
