Situation morose à l’institut Lumière des Nations : Nathalie Kambala parie à des solutions pacifiques pour sauver l’année scolaire encours

Au terme de son entretien lundi 22 mai à Kinshasa avec des ressortissants de l’institut Lumière des Nations de Kananga au Kasaï Central, l’activiste des droits humains, Nathalie Kambala a souhaité une rencontre entre l’archevêque métropolitain de l’église Orthodoxe/Kananga et le préfet suspendu pour ne serait-ce que sauver les quelques semaines restantes de l’année scolaire encours et, surtout accompagner les élèves finalistes à la session ordinaire des examens d’Etat.

Kambala Luse qui ne veut pas voir des élèves impliqués dans cette affaire, craint que ces derniers soient affectés mentalement.

‘’Lumières des nations, c’est une école qui a formé plusieurs cadres et ce n’est pas normal que cette école rencontre ce genre des problèmes sans que des solutions ne soient trouvées. Je propose à l’archevêque que j’ai contacté de sursoir momentanément cette procédure et laisser le préfet conduire les élèves aux examens d’Etat. Apres la passation de ces épreuves et clôture de l’année scolaire, le secrétariat de l’archevêché, pourrait relancer le dossier pour que les responsabilités soient établies par rapport à la situation liée au détournement ’’ Explique-t-elle

Elle a par ailleurs, sollicité l’intervention des autorités éducationnelles du Kasaï Central pour sauver cette école.

Sachez que depuis le 13 mai, le secrétaire général métropolitain de l’église Orthodoxe orientale du Congo, archevêché de Kananga avait suspendu le père callinique Kakanda Bakole, préfet de l’institut lumière des nations pour détournement de plus de 15 million de franc Congolais.

Dans sa lettre de réplique, l’incriminé avait rejeté en bloc les accusations portées contre lui. Callinique Kakanda qui avait qualifié d’imaginaire la somme évoquée, avait demandé une contre vérification. Et depuis lors, rien n’a été entamé à l’interne pour arriver à un compromis. Les deux parties avaient manifesté chacune les intentions d’aller en justice.

Des séances de revendications des élèves ont suivi et les cours se donneraient actuellement dans un confort non habituel apprends-t-on.

Par Bernard P

2 commentaires

  1. Cette situation c’est un acharnement et un règlement de compte, parce que moi-même je faisais partie de la commission d’audit.

    Les raisons de la suspension de l’incriminé sont ailleurs, comme l’on a toujours dit :”qui veut noyer son chien,l’accuse de rage”

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